Le dispositif est constitué de 3 parties et d’un bout de sécurité.
Chaque partie mesure 1 mètre environ. La partie intermédiaire peut être raccourcie pour s’adapter à la hauteur du bateau.
Du bas vers le haut :
1. L’arbre porte pales (partie basse)
L’arbre est réalisé dans un tube PVC. Résistance, souplesse et légèreté ont été les critères de choix. Un tube inox serait plus lourd et incompatible avec une carène en aluminium. Par ailleurs, les lames, isolées par le tube PVC ne risquent pas de provoquer une électrolyse.
Les pales, en acier inoxydable 316 L, de qualité marine, sont conçues pour s’articuler le long de l’arbre, sans pouvoir dépasser la position horizontale grâce à une butée (formée par le dessin et la découpe de l’échancrure parabolique puis par le pliage de la pale autour du point de fixation).

Découpe parabolique de la lame inox et son pliage épousant la forme du tube de l’arbre.
Cette découpe permet de bloquer les pales à la perpendiculaire de l’arbre, position optimale pour armer le dispositif de freinage de la remontée.

Articulation des pales autour d’un seul axe de fixation.
Latéralement, le pliage des rebords empêche une torsion préjudiciable de la lame lors de la pression exercée par l’eau.
Hors de l’eau (ou en remontant sur la vague), les pales sont repliées. Elles peuvent se ranger facilement dans un sac. L’arbre porte pales, comme les deux autres tronçons, ne mesure que 1 mètre environ pour cette raison.
CORRECTION à effectuer sur le prototype N°3 pour 2018 : Lorsque les pales s’ouvrent, elles attaquent le tube PVC et provoquent une découpe dans le tube. Il est nécessaire de mettre une bague ou un collier inox pour éviter ce cisaillement.
2. La partie fixation (partie haute)

Le crochet est muni de deux boulons goupilles qui l’empêchent de se désolidariser du balcon ou du chandelier.
Le haut de l’arbre est replié sur lui-même et forme un crochet permettant la fixation (verrouillable par deux goupilles) au balcon ou à un chandelier. À noter que l’essentiel des efforts du dispositif se faisant du haut vers le bas, en compression, les attaches de ces dormants ne peuvent pas s’arracher ou être désolidarisées. Les efforts du bas vers le haut, en arrachage, sont minimes et sans risques.
Par ailleurs, la position du crochet permet aux pales d’être positionnées longitudinalement, le long de la carène, sans risque de frottements (si on a bien pris soin de régler la profondeur de l’ensemble grâce au tube intermédiaire).
Cette partie mesure, approximativement, 1 mètre.
CORRECTION à effectuer sur le prototype N°3 pour 2018 : Réaliser un passage pour la tête de chandelier permettant de positionner rapidement l’appareil. Les boulons ne sont plus nécessaires. Cette pièce est, maintenant indépendante du tube N°1.
ATTENTION : Cette première partie doit aussi être attachée au rail de fargue (ou à la base du chandelier) pour la solidariser au bateau, évitant ainsi le pendulage de l’appareil. Un manchon de cordage est prévu à cet effet. Il est déconseillé de percer le PVC pour faciliter le maintien du bout de serrage, cela fragilise le tube (rupture de notre prototype N°2).
3. La partie intermédiaire

Prototype N°2: L’emboîtement est ajusté et un boulon goupille empêche les deux tubes de se séparer inopinément.
Ce tube permet de mettre l’appareil à la bonne longueur afin que les pales soient suffisamment profondes pour être actives sous la vague et ne pas risquer d’endommager la carène. Sa taille est variable (environ 1 mètre) et peut être ajustée à bord. L’emboîtement est verrouillé par un boulon goupille.
CORRECTION à effectuer sur le prototype N°3 d’octobre 2017 : Réaliser un manchon PVC ou inox qui relie les deux tubes. La jonction réalisée sur le prototype N°2 est trop fragile.
4. Le bout de sécurité
Ce bout passe dans le tube, reliant les trois morceaux pour empêcher leur désolidarisation et la perte d’un des éléments.
CORRECTION à effectuer sur le prototype N°3 pour 2018 : faire un nœud assez gros pour éviter qu’il ne passe au travers et que le dispositif tombe au fond de l’eau.
ATTENTION : Un démarrage intempestif du bateau en oubliant le dispositif en place entraînera un risque de rupture de l’arbre en PVC. La partie basse sera néanmoins récupérée grâce à cette sécurité qui relie les trois pièces.
Attention : Modèle déposé toute copie est soumise à notre approbation.