Le système Parahoule illustre parfaitement l’expression « Le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide ». Nous répétons bien qu’il est impossible de stabiliser totalement le bateau. C’est un soulagement lorsque les appareils sont placés. Au bout de quelques heures, nous nous habituons à ce rythme et souhaitons une meilleure stabilisation. La solution 100% n’existe pas !!!
Si l’équipement est bien adapté, les mouvements sont beaucoup plus lents et plus limités en amplitude que ceux provoqués habituellement par la houle. Le phénomène de résonance disparaît.
ATTENTION : les bateaux au-dessus de 12 mètres et de 9 tonnes sont plus difficiles à stabiliser et deux packs de deux appareils sont souvent nécessaires. L’encombrement du pont par ces quatre tubes peut alors être dissuasif.
Mesures effectuées
a) Force exercée en traction de bas en haut avec un pèse valise électronique. Il a été impossible de créer une palance mesurant exactement la force exercée sur le chandelier lors du passage d’une vague. Le choix du test s’est porté sur des tractions verticales vives effectuées à la main. Le problème est que les pales ont tendance à tourner comme une hélice et à fausser la mesure. Une barre de fer jouant le rôle de bras de levier, fixée sur la crosse de fixation, empêchait cette rotation et permettait une mesure comparative assez fiable. Enregistrement de la valeur la plus élevée:
Une paire de petites pales : 125 Newton (près de 12,5Kg pour les non habitués à cette unité de mesure de force).
Une paire de grandes pales : 165 N
Deux paires de petites pales 180 N
Une paire de grandes pales et 1 paire de petites pales 195 N
N’ayant pas deux paires de grandes pales à ma disposition, je n’ai pas pu mesurer cette solution qui ne peut qu’être la plus performante.
b) avec un inclinomètre (une application Android), smartphone posé sur la table à carte et enregistrement statistique sur quelques minutes des degrés d’inclinaison du bateau sur une houle à peu près régulière..
Deux tubes équipés de deux paires de grandes pales/petites pales : gain 50%
Un équipement supplémentaire 2 paires petites pales, soit trois appareils : gain 65%
Ralentissement de la vitesse de balancement : pas mesurable mais notoire, ce qui donne le confort espéré.
Encombrement emballé : 120cm x 20cm x 30cm.
Le Parahoule N°2 avec une seule paire de pales en position repliée
Encombrement monté, dans l’eau : longueur : 300 cm (variable après ajustement à la taille du bateau). Pales dépliées et actives : 100 cm x 20 ou 40 cm
Solidité
Les pales sont réalisées en inox 316L marine de 1mm. Le pliage de chaque lame avec deux retours latéraux lui confère une grande résistance.
La conception de la découpe parabolique de la butée de la lame et son pliage pour permettre sa fixation autour de l’arbre permet, à lui seul sa rotation et simplifie le mécanisme. Cette découpe permet, en position d’ouverture horizontale, d’épouser la forme du tube, limitant les pertes de puissance, tout en bloquant la pale en position active. Sur le prototype N°2 de 2017, nous avons remarqué que le bord de la pale attaque le PVC du tube et le cisaille. Une bague ou un collier sera nécessaire pour éviter ce cisaillement qui peut aller jusqu’à la rupture (ce qui montre aussi son efficacité).
L’arbre, en PVC, est très résistant aux torsions malgré une certaine souplesse et une légèreté facilitant la manutention. Le système travaillant de haut en bas, dans l’axe, le PVC ne peut se rompre. Néanoims, les jonctions des prototypes N°2 sont fragiles. Les prototypes N°3 seront équipés de manchons plus résistants (PVC ou inox si possible).
Les diverses tentatives de peinture de l’arbre n’étant pas concluantes, nous laissons maintenant le tube dans sa couleur grise d’origine.
Les boulons faisant office de goupilles sont en inox marine, largement dimensionnés et fermés par des papillons.
Attention : Modèle déposé toute copie est soumise à notre approbation.